Entourée de chevaux depuis son enfance, Sarah Gibault monte pour la première fois à l’âge de deux ans sur le dos de la jument arabe de sa mère. Elle achète à 10 ans avec ses moyens son premier cheval.

Passionnée par le monde équestre, elle découvre le travail en liberté, la rééducation, et les histoires de chevaux. Magalie et Frédéric Pignon, Jean-François Pignon, Lorenzo, Hemplfing, Nuno Oliveira, Andy Booth, Pat Parelli, John Lyons, Monty Roberts, en passant par les vidéos YouTube de l’école de Versailles, de Vienne, elle rêve d’un jour frôler cette connaissance du cheval, qui lui semble difficile à trouver au Québec.

À l’âge de 19 ans, elle a la chance de rencontrer Benjamin Aillaud, vice-champion du Monde d’attelage à 4 chevaux de France. Son enseignement et sa vision du cheval l’animent : elle n’avait jamais vu une telle connexion/relation avec l’animal. Elle prend l’avion sans billet de retour pour se perfectionner à l’école de « Benjamin Aillaud International Horse Academy » dans le sud-ouest de la France, au Hara National de Tarbes.

Elle poursuit ses études plus d’un an pour se perfectionner afin devenir cavalière professionnelle en Dressage, en Saut d’obstacles, Poste Hongroise, Voltige Cosaque/Trick Riding/Voltige en Rond, et surtout en Liberté, sa réelle passion avec Magalie Aillaud. Elle participe à son premier spectacle à Dubaï, en faisant apparition dans le spectacle Cavalia à Abu Dhabi, événement très attendu (ouverture officielle de course de chevaux arabes dans le désert). Elle apprend à être artiste en participant au spectacle « mercredi des haras » à Tarbes. Elle met en application son rêve : vivre des chevaux et les côtoyer tous les jours.

Quelques mois plus tard, la compagnie Cavalia lui propose de devenir artiste équestre. Elle y travaille plusieurs années spécialisées en Voltige Cosaque et Liberté. Au sein de cette compagnie, elle est placée à la tête de la création et de la gestion du Centre d’entrainement de Cavalia à Sutton. Elle assiste pour l’achat des chevaux ainsi que le débourrage/entrainement des jeunes recrues et réalise que le dressage de chevaux l’anime autant que la scène. Elle est promue par la suite comme Superviseure aux Opérations équestres de la ferme Cavalia à Sutton, où elle s’occupe de la gérance des 65 chevaux d’entrainement et de retraite. Elle est en même temps emmenée à dresser des équipes de liberté, et à créer une liberté à 6 jeunes chevaux arabes.

Voulant bâtir son propre centre, Sarah décide de fonder l’entreprise « Les Écuries du Domaine Avalon », afin d’en faire un lieu où des pensionnaires souhaitent emmener leurs chevaux, partager leurs connaissances, et valoriser des chevaux. Son but est de pouvoir emmener sa philosophie européenne et son expérience faite avec des centaines de chevaux à leur actif.

Depuis 2018, Sarah voyage partout en Amérique pour donner des cliniques de liberté. Elle devient propriétaire du domaine en 2020 et développe en parallèle un élevage de chevaux de sports sur la propriété.